VÂCarm - de Parole Les bras.

improvisation avec la mémoire vive.





“Le premier mouvement de Parole (Vac en sanskrit) avait été de laisser l'humanité plongée dans le silence. L’espèce humaine était originairement vouée à attendre le verbe. (...) Le premier mouvement de la déesse Parole avait été de s'unir à la danse-musique de la Forêt tant la Grande Vache Parole aimait jouer entre les arbres et errer dans l'infinie beauté, hauteur, grandeur, verdeur, luxuriance, des branches qui ne cessent de se hausser vers le ciel”. (Pascal Quignard- L'Origine de la Danse). Qu'est-ce qu'il y a dans les trous du langage ? VÂcarm prend, caresse et défait ce qu'il y a à dire. Les voix chantent une parole rapide, tombent et se redressent, saluent de convenance, font poèmes et autres grimaces, adressent des formants* à la fiction d'une parole.  « (…) », «  Hummm », «  Ouh la la » citations et certitudes.
*zone de fréquence, énergie sonore, acoustique de la voix.


Intention :
Voix et gestes pour chanter ce que proche veut dire.

Le projet VÂCARM parle de cette rencontre du signifiant.
Conversations, avec ce qui se dit et ce qui se disait, entre les à propos de ce qu'on a entendu, de voitures, d’aveux ou de bouffe. De l'archive à la voix improvisée au présent, puisque parler parle ou ne parle pas pour en dire autant, que parler arrête et pose des contours à la pensée sensible, que parler répète une mélodie connue, que parler décrit et s’adresse pour dessiner une place et faire exister tout, que parler abrite et que parler est beau.
Je - parle
Je - joue


Chant / poésie - improvisations - danses de Vâc et autres grimaces..