Pauline Weidmann est vocaliste et autrice, dans son chant, elle parle et parle de parole. Dans un jeu au présent, aux ressorts du son et du discours, elle écrit des pièces entre voix parlée, gestée et racontée. Après du temps passé à rien faire, à regarder des pays et par la rencontre de praticien.ne.s situé.e.s - du clown, voix, mouvement et espace, sa pratique s’emmêle pour faire chuter, parole et chant, de l’autorité qui leur revient. Elle chante et performe l’adresse, improvise, emprunte des phrases ou raconte peu, sa voix remue des sens et des pulsions qui rythment cette matière entre, émissions et réceptions. Situer le chant dans un paysage, dans une fiction de tradition, dans un ici partout se fait entre du grave et du drôle, il y a un fil trouble et tenu qui vibre et dit, peu. Point.

Des études de géographie et puis autodidaxie et appétits.
écrit et joue pour des espaces sociaux, lieux agricoles et espaces publics.
Croisé.es en voix Haïm Isaac, Joëlle Colombani, Claire Bergerault, Marie-Pascale Dubé, Pascale Ben, Myriam Pruvot, Lior Shoov Jean Baptiste Veyret Logerias et le Conservatoire de chant lyrique de Nantes – en mouvement et à l’inscription dans le paysage Carole Perdereau, Johann Swaltswager, Eric Blouet, Jean Bojko, Laure Terrier, Lucie Lintanf et Loïc Touzé. Elle épaissit puis transmet ses vocalités, la voix parlée chantée, pratique qu’elle manie comme une manière de dire.

Elle collabore aujourd'hui avec Mathilde Papin, Julie Nioche, Loïc Touzé, Mariane Moula, Loïc Varanguien de Villepin et Romain Jarry.

Ses poésies sont éditées dans trois recueils (SOMME - MAISONS - PEAU) et dans la revue collective PLI.

Répertoire des pièces : 
2023/24 - VÂCARM - VOIX et bandes. ︎
2023/24 - ANTRES - Chorégraphie pour cinq voix  ︎
2021 - ÉPOQUES - Voix et mouvements en défrichage de traditions. ︎
2017/19 - TARZ - Broderie - Chant - Repas - Routes avec Louise Hochet ︎
2018/19 – LA PEUPLÉE– Solo – voix/corps pour un paysage agricole ︎
2014 – DEUX - Théâtre Gestuel et musical – Benoit Briand – Léo Merlin – Rachel La Prairie ︎
2014 – GRANDES BOUCHES – Avec Corinne Cognée et Laetitia Brun - chant tout terrain ︎


Mise en scène d’espace social : 
2022 - Monstres Fêtes  ︎
Recherche et expérimentations à propos de fête (35)
2020 - Les Rondes  ︎
évènements pour réhabiter les pays (44)
2020 - Les Marches  ︎ Itinérance à pied - abolittion collective - lacher de leste et micropolitique (43)
2017 – Je Sommes - Maison d'Arrêt de Fleury -Merogis ︎
Ecriture et photographie
 (91)
2016 – Je Sommes- Maison d'Arrêt de Fleury -Merogis ︎
Écriture de textes et mise en scène (91)

2017 - Chuchote  Création pour l’espace public avec Benoit Briand Festival de Paluden (29) – Châlons Dans la Rue (71)
2016 – Le Fond du Fleuve ︎Installation de modelages et création sonore pour 20 portraits d'habitants – rencontre Poétique en Espace public de l'Enracinée – Sainte Sévère sur Indre (36)
2016 – Causons l’amour ︎
théâtre itinérant, collecte de lettres d'amour et débats publics – (29)

2015 - 2016 - 2017 - Rencontres Poétiques  ︎ Immersion collective - écriture In Situe et mise en espace public - Banquet - Parcours spectacle
2015 - Les Egarnement  ︎ Formation aux arts du lieu : itinérante pour douze stagiaires - intervenants - Jean Bojko - Eric Blouet - Youna Marsauche - Benedicte Zanon - Frederic Billy - Joëlle Colombani
2014 – La Dérive ︎ 80 artistes et 15 embarcations -  descente de Loire en 5 escales spectacles (37/49/44). 
Collaborations : 
2022/23 - collaboratrice au plateau pour TROIS COLLIERS de Mathilde Papin.
2022/23 - collaboratrice au plateau pour So Slow de la Cie des Limbes. Romain Jarry et Loïc Varanguien de Villepin.
2021 - Création sonore pour SPIRALES de Julie Nioche
2021 - Composition pour un chemin avec Céline Domengie dans le cadre des Géorgiques.


Pauline Weidmann
0671121615
Argenton les Vallées

- PARLURE -
Musique danse et poésie – production d’objets sonore et éditions de textes –  Sans trop d’argumentaire. Il y a toujours la langue des gens, les identités dedans, la parole des taiseux et sans preuve ni arguments, une imposition de sonnailles, des sonneurs d’actualités ou des analogies – c’est l’analogie des classes sociales, les bras de leurs paroles ou bien la musique des mots simples. Des répétitions de mots et des rythmes improvisés, une danse brute ou moche pouvant donner lieu à des râles puissants et des questions indicibles du genre comment choisir une voiture. Qu’en est il de nos besoins de hurlements ou bien l’histoire de Jack et ses oiseaux comme l’extraction de nos vaines vues. Nous sommes donc d’autres petits dieux sans superbes, des preneurs de temps et de paroles avec la violence de ces actes en scrupules, rien ne change que l’annulation des velléités populistes de l’art qui dirait que nous ne sommes pas d’ici ou bien si nous sommes de là, qu’il y a un sens à la présence de certaines et non pas à celle de certains autres. Que la racine vaut mieux que le geste. Porte-greffe, sorte de support importé et toujours renommé de plus en plus en numéros et en tirets.
Quand les membres rangent, le désir sous les cernes, que la mort arrive à vitesse molle et que tout est flou. Violence qu’il s’agirait de survivre, de suivre, de gratifier, d’adouber du vivant, pour faire parler les choses, tient.